30/12/2009

Essais vidéo




29/12/2009

Moirages




 

21/12/2009

Des gens les lisent et je ne sais pas du tout qui ils sont

   

" Des gens les lisent et je ne sais pas du tout qui ils sont. Sans même m'en douter, j'entre dans la vie d'inconnus, et aussi longtemps qu'ils ont mon livre entre les mains, mes mots sont la seule réalité qui existe en eux. " Léviathan, Paul Auster.

J'aime beaucoup ces deux phrases, elles évoquent la distance entre l'auteur et ses lecteurs, et en même temps l'extrême intimité qui les rapproche. Le livre est un ouvrage personnel, qui nous plaît ou nous déplaît, mais avant tout il nous appartient, il est notre trésor. 

Je traite le passage, la trace, la présence comme s'il n'existait qu'un seul et même ouvrage qui voyage de mains en mains, qui se transmet de génération en génération et qui évoque quelque chose de différent chaque fois qu'il est réouvert. 

15/12/2009

Les mains sur le livre


Plus tard j'ai imprimé cette même image sur une feuille rhodoïd (transparente), comme un nouvel essai pour un nouveau résultat. Celui-ci a été concluant puisque j'ai remarqué, grâce à ce jeu de transparence que procure la feuille rhodoïd, que certains éléments avaient disparus de la page et notamment le bout du pouce, en bas à droite.
J'ai trouvé intéressante cette idée de quelque chose qui a existé mais qui n'est plus, les mains, les doigts. Comme ceux d'une personne qui aurait lu ce livre avant nous et qui aurait laissé, sans le vouloir, une trace de son passage.
Je me suis alors amusée à photographier ces positions que prennent les mains lors de la lecture. J'ai ensuite effacé très simplement les mains pour ne laisser que leur trace.
L'idée de l'utilisation du livre, de son usure par les utilisateurs m'intéresse beaucoup.
Le livre est un objet à manipuler, s'il n'est pas ouvert il n'existe pas.



 

 

09/12/2009

Entrer dans le livre


Voici une image que j'ai composé. Après avoir plié et replié le papier de la page restée vierge jusqu'alors, il me faut combler ce manque. J'ai choisit de travailler en noir et blanc et nuances de gris car je pense que la couleur est plus difficile à gérer, ainsi je me la réserve quand mes intentions seront claires. Cette image donne du "volume" à la page en 2 dimension, elle fait entrer le lecteur dans des espaces indéfinis , abstraits ou inconnus,
et laisse libre cours à l'imagination de chacun pour se raconter sa propre histoire.




03/12/2009

Katja Mater


Dans sa série Burning with desire, Katja Mater photographie tout le contenu de livres sur un même négatif. Cette sorte de palimpseste mené à l’échelle de l’ensemble d’un ouvrage, en se donnant l’ambition de délivrer le tout d’un contenu, l’efface paradoxalement, rappelant la définition du bruit blanc chez Umberto Eco qui n’est pas l’absence d’information, mais au contraire sa trop grande abondance…








Le livre


Venez découvrir avec moi le site salutpublic, 2 ou 3 choses que je sais d'elle, ce blog exclusivement tourné vers la typographie et le graphisme est dirigé entre autre par Renaud Huberlant. Vous y trouverez des travaux de tout genre et tout style. Visitez le ça vaut le détour!


« Tout, au monde, existe pour aboutir à un livre ».
" À la fin du XIXe siècle, Stéphane Mallarmérêvé d’un Livre avec un grand L, d’un livre absolu qui soit rien de moins que le reflet objectif du monde, mais aussi d’un livre moderne aussi opposé que possible à la statique autoritaire et patrimoniale de l’académisme littéraire et bibliophile. Toujours à la recherche d’une forme qui échappe à un contenu spécifique et du coup embrasse l’infinité des potentialités de sens, il a imaginé un protocole qui questionne à la fois la figure de l’auteur et celle de l’asservissement de la partie à la totalité : une expérience aux limites de la littérature selon le mot de Phillipe Sollers ... " (extrait de l'article publié sur le blog salutpublic)